Un rossignol sur le noyer (écrit le 10 06 10)
Mes heures furent si douce en écoutant ton chant, Bel animal emplumé en ce jour regretté. Mélodie de l’espoir d’un monde qui continue. Avec toi ou sous toi, nous sommes dans la rue, Criblés de diesel, de propane, ou d’essence, Se posant des questions, devant notre existence.
Ta chanson est si douce qu’elle donne le frisson, Rossignol inconnu saches que nous nous aimions. Tu m’as peut être vu appréciant ta chanson Mais je dois m’en aller, rentrer dans ce bouillon.
Brouillon, stress et angoisse d’une vie que l’humain Gêné devant sa glace, sans penser à demain. Toi, tu chantes la vie sans l’ombre d’un souci, Ta leçon sans écho, me fait dire merci.
Oh, merci d’être là, toi, chantre de l’espoir Symbole d’une beauté, sur la dernière branche. Tu chantais joie de vivre « pourquoi êtes-vous si noirs » Le jour est un cadeau, pour vous pas le dimanche ?
Mon dieu mon dieu mon dieu, quelle interrogation Devant sa joie de vivre et mon air dépressif. Ma tête crie « Allons, soit un peu positif » Je n’entends qu’aux nouvelles, des rumeurs de canons.
Beau rossignol sauvage, laisse-moi ton souvenir Tu t’es surement caché bien loin, seul, pour mourir Mais ton chant reste là, gravé dans mon savoir Pour donner à ma vie, une ultime raison.
A N F 10 06 10 |
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