Poèmes‎ > ‎

Les petits enfants

Ils sont là les petits mioches

Sur balançoire ou l’irréel,

La vie pour eux n’a rien de moche,

Le bien, le mal, tout est du miel.

 

Inconscient de l’espoir secret

D’un chemin sans une anicroche

Parents et autre,  on se tait

Devant le bonheur qu’ils accrochent.

 

Un peu bêbêtes ou souriants,

Ils nous décrochent la tendresse.

La vie, pour eux n’est que devant

Les anges, pour eux, n’ont que caresses.

 

Leur regard n’est qu’innocence

Le merci vient difficilement.

Ils n’ont que faire des connaissances

L’instant est leur moment présent.

 

 Leur tête vogue dans l’innocence

De jours qui seront toujours beaux.

Jaloux de cette insouciance

Nous gardons quand même un crédo.

 

Crédo dans l’intelligence

D’un suprême qui nous fut donné

Pour donner à la vie, élégance

Aux enfants amour et bonté.

 

La vie nous rend un peu septique

L’avenir nous inquiète un peu

Pour nous, tout est problématique

Eux n’ont qu’un seul souci, le jeu.

 

Le jeu du, Etre ou Avoir

Et c’est ainsi que se dessine

Leur bien-être ou leur désespoir

Et c’est en nous qu’il prend racine.

 

Que verront-ils sur leur chemin

L’homme sur Mars ou sur Saturne,

Leur véhicule sans une main,

L’avenir nous laisse taciturnes.

 

Le message qu’il nous faut laisser

Dépasse nos propos concrets,

Nous serons très vite oubliés.

Ils vont enfin connaître l’après.

 

L’après et ses emmerdements.

Déception, sevrages  et divorces,

L’un la maîtresse et l’autre amant.

Dans l’amour, se trouve la force. !!

 

Mes petits, restez purs et sages

Une supplique dans le vent,

Certes, il faut pas mal de courage

Pour rester comme vous, un enfant.

 

Papilou

 

Fait à Laneffe le 08 08 2010
Comments