Ils sont là les petits mioches Sur balançoire ou l’irréel, La vie pour eux n’a rien de moche, Le bien, le mal, tout est du miel.
Inconscient de l’espoir secret D’un chemin sans une anicroche Parents et autre, on se tait Devant le bonheur qu’ils accrochent.
Un peu bêbêtes ou souriants, Ils nous décrochent la tendresse. La vie, pour eux n’est que devant Les anges, pour eux, n’ont que caresses.
Leur regard n’est qu’innocence Le merci vient difficilement. Ils n’ont que faire des connaissances L’instant est leur moment présent.
Leur tête vogue dans l’innocence De jours qui seront toujours beaux. Jaloux de cette insouciance Nous gardons quand même un crédo.
Crédo dans l’intelligence D’un suprême qui nous fut donné Pour donner à la vie, élégance Aux enfants amour et bonté.
La vie nous rend un peu septique L’avenir nous inquiète un peu Pour nous, tout est problématique Eux n’ont qu’un seul souci, le jeu.
Le jeu du, Etre ou Avoir Et c’est ainsi que se dessine Leur bien-être ou leur désespoir Et c’est en nous qu’il prend racine.
Que verront-ils sur leur chemin L’homme sur Mars ou sur Saturne, Leur véhicule sans une main, L’avenir nous laisse taciturnes.
Le message qu’il nous faut laisser Dépasse nos propos concrets, Nous serons très vite oubliés. Ils vont enfin connaître l’après.
L’après et ses emmerdements. Déception, sevrages et divorces, L’un la maîtresse et l’autre amant. Dans l’amour, se trouve la force. !!
Mes petits, restez purs et sages Une supplique dans le vent, Certes, il faut pas mal de courage Pour rester comme vous, un enfant.
Papilou Fait à Laneffe le 08 08 2010 |
Poèmes >