Mes très chers amis                                                                     5 mars 2011

                                                                                                              Jour de l’enterrement de Quentin Hucq.

Si  vous êtes là, cela veut dire que nous avons fait un bout de chemin sympathique et ensemble sur cette merveilleuse planète.

Merci de votre présence si réconfortante.

Peut être, suis-je collé au plafond de cette église à vous regarder avec émotion et tendresse.

Mais, ne regardez pas le plafond !! Si je suis là, ce n’est que mon âme « invisible »…  Andouille !.

Tous, vous m’avez donné de votre personne une parcelle de bonheur que j’ai partagé avec vous.

Je vous remercie de façon très anticipée car, au moment où j’écris ces lignes, je n’ai que 70 ans, mais, à 70 ans, le trépas commence à vous titiller et peut vous tomber sur le myocarde à tout instant.

Mon deuxième sentiment est de vous demander pardon.

Je vous ai parfois bien déçu, peut être humilié ou mal considéré, je vous demanderais d’avoir un soupçon de présage de pardon.

Si je me présente devant Saint Pierre aux portes du paradis, il y sera peut-être sensible et m’évitera quelques siècles de purgatoire auxquelles, je reconnais, j’ai droit.

Car, n’étant pas un martyr de l’Islam, je n’aurai pas droit au 40 ou 50 vierges promise, c’est plutôt une bonne nouvelle car, si je devais les satisfaire, je remourrirais d’épuisement.

Je n’irai pas non plus au Nirvana

J’aurai jusqu’à la fin de ma vie été attaché à tant de plaisirs matériels que je ne suis pas parti de cette vie dans le dépouillement des futilités et des nécessités de mon confort………

ANF