YOP !

CELINE : Nous nous sommes rassemblés, tous les cinq. Tes cinq filleuls. Nous ne nous connaissions pas et pourtant franchement, pour trouver un moment, ça n’a pas pris longtemps.

Entre l’aîné et la benjamine, moi, il y a 24 ans. Nous ne nous connaissions pas et nous nous sommes rencontrés, autour de toi, pour parler de toi.

Il fallait un début, et c’est le rire qui nous a mis sur la même longueur d’onde, ton rire si caractéristique.

NICO : « Le rire est un comportement réflexe, exprimant généralement un sentiment de gaieté. Le rire se manifeste par un enchaînement de petites expirations saccadées accompagnées d’une vocalisation inarticulée, plus ou moins bruyante». Il fallait un début, c’en est un bon ! En lisant cette définition, c’est ton visage hilare qui apparaît et qui inscrit sur nos visages le même sourire. Nous avons tous les cinq ri avec toi !

CELINE : Ton rire qui accompagnait aussi ton plaisir et tous les superlatifs qui pouvaient le caractériser. Incroyable, merveilleux. L’émerveillement que tu exprimais et partageais à l’envie, par rapport aux choses les plus simples. Comme  une cueillette de champignons miraculeuse qui allait se transformer en une omelette de girolles fraîches qui « franchement, aurait valu 1000 balles au Bandale !!! », haut lieu de la gastronomie d’Alle-sur-Semois.

NICO : Ces petites choses étaient mille et une raisons d’avoir bon ! Avoir bon comme une blague qui démarre au premier degré, évolue au 2ème, s’attarde au troisième degré, prend toute sa dimension au 4ème mais n’ira pas plus loin que le 36 ème, non pas que l’imagination manque. C’est le physique qui coince. Les crampes des zygomatiques et des abdominaux empêchent de rire encore, de rire plus loin. Et une fois la douleur apaisée et les larmes séchées, la question collective qui se pose, c’est « Au fait, c’était quoi le point de départ ? » ???

CELINE : Avoir bon. Partager ton rire, mais aussi tes passions. Tes passions, dont la première, la musique. Tapoter un piano à queue, gratouiller ton banjo, actionner délicatement ta viole. Se déchaîner finalement sur tes instruments jusqu’à que tu veilles, sentant le réel intérêt, à structurer ce capharnaüm.  Ecoutant tes conseils, on s’y est mis, sérieusement, parce qu’à te voir, jouer de la musique, chanter, ça permet d’avoir bon !!!.

NICO : Partager tes passions, dont le jardinage. Et de repartir d’une visite avec des sacs de légumes frais. « Vas-y, prends-les, j’en ai mis trop ». Recevoir en cadeau un pommier et tout le petit nécessaire pour qu’il grandisse harmonieusement et porte énormément de fruits.

CELINE : Le partage. Tes cadeaux-partage. Tes cadeaux n’étaient pas des cadeaux. Tes cadeaux étaient des expériences. Des trucs uniques, vécus ensemble. Des trucs qui ne se rangent pas dans une caisse au grenier quand on est devenu trop grand. Tes cadeaux sont des souvenirs de vie. Un baptême de l’air, un saut en parachute, une photo de mariage, prise depuis un avion.

L’avion. De là-haut on voit si bien !

NICO : En résumé, finalement, c’est ça ton plus bel enseignement.Quand on partage son rire et ses passions, ça permet d’avoir bon !

Nous, tes cinq filleuls, nous ne nous connaissions pas et puis nous nous sommes vu à cause de toi, ou grâce à toi, en tout cas autour de toi. Et au bout d’une petite soirée, nous avons la conscience, la certitude, le plaisir, la fierté, d’avoir ça en commun, de t’avoir pour parrain.

 
 Céline, Nicolas, Pitou, Benoît, Etienne.
 
nicolas
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