Tu
es parti, tu t’en es allé, malgré la force avec laquelle tu
t’accrochais à la vie.
Tu
nous as déjà tellement appris lorsque tu étais là, mais on ne
peut s’empêcher de songer à tout ce que tu aurais pu encore nous
apprendre si tu étais resté parmi nous un peu plus longtemps.
Ne
plus t’avoir près de nous, ne plus pouvoir te parler, te prendre
dans nos bras nous pèsera pour toujours.
Papilou,
tu nous semblais indestructible, immortel mais la réalité nous
rattrape vite. Tu n’étais pas indestructible, tu n’étais pas
immortel, tu étais juste un homme…. notre Papilou, mais quel
Papilou !
Combien
de souvenirs avec toi ? Des centaines, des milliers !
Tu
es et resteras ce Papilou amoureux de la nature, guitariste
hors-pair, champion des champignons, compositeur de chansons qui
resteront à jamais gravées en nous. Ce Papilou avec qui nous avons
passé de si magiques soirées aux nuits de Beloeil, qui nous
téléphonait après chaque examen pour savoir comment ça s’était
passé, qui nous lisait chaque soir des histoires quand nous étions
petites, qui partageait toujours avec nous sa cachette de bonbons, ce
Papilou docteur qui nous examinait quand quelque chose clochait, qui
nous a enseigné les mystères du Whist, avec qui nous faisions des
bonshommes de neige en hiver, notre mister-soupes par excellence, qui
croquait la vie à pleines dents, comme tu nous l’as dit toi-même
« eh oui, je suis un épicurien ».
Jusqu’à
la fin, tu nous as montré comment garder le sourire dans les moments
difficiles. Tu auras même réussi à nous faire rire alors que tu
ressemblais à « un astronaute de la NASA», un soir de janvier
à l’hôpital.
Maintenant
tu es parti rejoindre les étoiles qu’autrefois tu observais des
heures de ton télescope.
« Il
disait dans ses meilleurs jours qu’il pouvait voler, maintenant il
le peut ! »
Et
c’est à nous désormais de voler de nos propres ailes.
Jamais
nous ne le répéterons assez: Papilou, on t’aime, tu as été de
ces personnes qui nous construisent, tu nous manques, on t’aime...